Résumé :
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Le patient exige aujourd'hui, légitimement, une information claire et intelligible sur sa maladie. De même, lors de la décision thérapeutique, il souhaite être en possession de tous les éléments "pour se déterminer librement, en bénéficiant du conseil éclairé du médecin, dont l'utilité ne doit pas être sous-estimée", estime Patrice Queneau. L'on est ainsi passé d'une situation où le médecin prenait en charge l'ensemble des intérêts d'un malade et qui "offrait" son corps souffrant au médecin, vers un citoyen-malade responsable qui assume sa prise de décision. Il est permis d'espérer que cette responsabilisation du malade soit un progrès en matière d'humanisme, mais aussi un gage d'efficacité et de sécurité.
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