Résumé :
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Dans les années 70, sous l'impulsion des patients et des praticiens hospitaliers, la cancérologie met en place des alternatives à l'hospitalisation. Adaptant les méthodes thérapeutiques, révisant les modes d'organisation des structures de soins, elle défriche un terrain presque vierge et propose un nouveau modèle de prise en charge qu'adopteront, en les aménageant, d'autres disciplines. Aujourd'hui, dans dix-neuf CHU sur vingt-neuf, l'activité cancérologique en hospitalisation de jour est supérieur à l'activité en hospitalisation traditionnelle de plus de vingt-quatre heures. Mais beaucoup de progrès restent à faire, notamment en matière de reconnaissance financière et de fonctionnement. Les professeurs Bernard Hoerni (FNCLCC) et Jean Clavier (Fédération de cancérologie des CHU) dressent un état des lieux.
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