Résumé :
|
Les alternatives à l'hospitalisation doivent encore se développer en psychiatrie générale comme en psychiatrie infanto-juvénile, sans méconnaître la nécessité de lits d'hospitalisation à temps plein, en quantité suffisante et de qualité suffisante pour chaque secteur de psychiatrie générale ou de psychiatrie infanto-juvénile. L'hospitalisation à temps complet reste un moment fort du soins pour de nombreux patients ; la qualité hôtelière des lits et la qualité des conditions de travail des infirmiers et des médecins doivent dans ces services être améliorées : la psychiatrie publique a perdu entre 1989 et 1995 près de 20 000 lits d'hospitalisation à temps complet, alors que le gain de places alternatives pendant cette même période n'a été que de quatre mille.
|