Titre :
|
Evaluation de stratégies de prévention de la toxoplasmose congénitale : revue critique des études médico-économiques. (2002)
|
Titre original:
|
Prevention of congenital toxoplasmosis : a critical review of medico-economic studies.
|
Auteurs :
|
C. BINQUET ;
M. GADREAU ;
F. PEYRON ;
C. Quantin ;
M. Wallon
|
Type de document :
|
Article
|
Dans :
|
Revue d'épidémiologie et de santé publique (RESP) (vol. 50, n° 5, 2002/10)
|
Pagination :
|
475-487
|
Langues:
|
Français
|
Mots-clés :
|
Toxoplasmose
;
Prévention santé
;
Dépistage
;
Evaluation économique
;
Bibliographie
|
Résumé :
|
[BDSP. Notice produite par ORSLR R0xcgPVO. Diffusion soumise à autorisation]. Devant la gravité potentielle de la toxoplasmose congénitale, un dépistage sérologique systématique des femmes non immunisées à été instauré en France dans le cadre de l'examen prénuptial (1978), puis de la déclaration de grossesse (1985) et enfin d'une surveillance mensuelle depuis 1992. L'efficacité de ce programme et sa rentabilité n'ont pas été évalués depuis sa mise en place, malgré une modification du contexte épidémiologique. En revanche, des études médico-économiques ont été réalisées dans des pays qui ne possèdent pas de programme national de prévention de la toxoplasmose congénitale afin de déterminer l'intérêt d'un dépistage à la française ou d'autres modalités de prévention. Huit études ont été sélectionnées qui comparaient au moins deux stratégies. Les méthodes d'évaluation médico-économique utilisées ont été évaluées par deux lecteurs selon une grille prédéfinie et une note attribuée à chaque étude. Chacune des études qui ont été analysées présentait des limites méthodologiques, notamment en ce qui concerne l'estimation de l'efficacité du traitement anténatal, qui risquaient d'invalider leurs conclusions. Les études les plus fiables au regard des recommandations de bonnes pratiques, c'est-à-dire pour lesquelles le score de qualité était le plus élevé, concluaient à l'absence de rentabilité d'un programme de surveillance anténatal des femmes à risque. Elles n'étaient cependant pas transposables en l'état à la situation française actuelle du fait de la différence de contexte épidémiologique et économique. Une analyse de décision rigoureuse est donc indispensable pour déterminer la façon la plus efficace et la plus acceptable en terme de coûts financiers et humains de prévenir la toxoplasmose congénitale. (R.A.).
|