Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST ScR0xuCt. Diffusion soumise à autorisation]. Position du problème : L'existence d'associations entre la pollution atmosphérique urbaine, la mortalité et les hospitalisations dues aux maladies cardio-vasculaires a été souvent établie. Ce travail étudie spécifiquement les relations à court terme entre la pollution et l'infarctus du myocarde en se basant sur les données d'un registre des maladies ischémiques. Méthodes : Le nombre journalier d'infarctus dans la Communauté Urbaine de Strasbourg est extrait du registre Monica (Bas-Rhin) pour la période 1984-1989. Les indicateurs de pollution sont la moyenne journalière et le maximum horaire du monoxyde de carbone (CO), du dioxyde de soufre (SO2), des particules (PM13), du monoxyde d'azote (NO) et du dioxyde d'azote (NO2), la moyenne et le maximum sur la période 10 h - 18 h de l'ozone (O3), L'analyse repose sur une régression de Poisson prenant en compte la tendance, les variations saisonnières, la température, l'humidité et chacun des indicateurs de pollution par des fonctions de lissage non paramétriques. L'influence du jour de la semaine et de la grippe est prise en compte également. Résultats : Le maximum horaire du NO est associé significativement à l'infarctus (décalage de 5 jours, fonction racine carrée) : pour une variation du premier quartile (63 mug/m3) au troisième quartile (189 mug/m3), le RR est de 1,087 (IC 95% : 1,014-1,166). (...)
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