Résumé :
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Les données de cette étude résultent d'entretiens de face à face menés avec des Grecs, des Français et des Néerlandais qui résident à moins de 3 km d'un complexe industriel chimique dangereux ("résidents") comparés à des personnes de même nationalité vivant à au moins 10 km de tels sites ("contrôles"). On estime d'abord la croyance attachée à une alerte, les premières et les secondes estimations du risque, les réponses émotionnelles et l'adhérence aux activités habituelles à l'aide d'une simulation où figure quatre étapes successives restituant un accident dans un complexe chimique. Les résultats montrent que les sujets contrôles sont enclins à considérer l'alerte de façon plus rapide que les résidents. Les quatre étapes engendrent des réactions très différentes dans les trois contextes quant à l'alerte, la seconde évaluation, les réponses émotionnelles et l'adhésion aux activités habituelles. Dans les trois pays, aucune différence importante n'existe quant à la première évaluation.
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