Résumé :
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[BDSP. Notice produite par INIST euR0xEYE. Diffusion soumise à autorisation]. Bien qu'ubiquitaires et à durée de vie longue, les Aspergillus sp. représentent une faible proportion des fongi environnementaux, en particulier les espèces thermotolérantes, en principe seules pathogènes pour l'homme. La contamination par l'alimentation ou par contact, décrite dans la littérature, est peu fréquente. Par contre, un faisceau d'arguments est en faveur du rôle prépondérant de l'air dans la contamination du malade, donnant lieu à des infections essentiellement respiratoires, mais aussi cutanées. Bien qu'il ne soit pas connu, il existe très certainement un effet seuil, l'infection survenant lors d'une augmentation de la concentration aérienne des conidies. Ce phénomène n'est pas clairement corrélé aux variations climatiques ou saisonnières. Par contre, il est essentiellement lié à la présence de travaux, même si le "nuage aspergillaire" est difficile à mettre en évidence du fait de sa diffusion limitée dans le temps et dans l'espace. Malgré un traitement efficace de l'air, la survenue d'aspergilloses invasives reste possible, liée aux limites ou aux défaillances de la prévention aéroportée. L'origine des infections aspergillaires, et en particulier leur aspect nosocomial sont difficiles à identifier du fait de la présence ubiquitaire de cette moisissure et du caractère éphémère du pic de contamination.
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