Résumé :
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[BDSP. Notice produite par ORSIF aA1R0xL1. Diffusion soumise à autorisation]. Selon une étude Nelson/Sofres, 85% des Français auraient recours à une médication sans avis médicalisé pour les problèmes de soins courants. Cette pratique a un nom, l' "automédication", quelques avantages mais aussi de nombreux effets pervers que l'Ordre des médecins a voulu pointer. Cet article aborde ainsi le statut de l'automédication, les aspects psychologiques et sociologiques aussi bien des patients que des symptômes, relève que c'est aussi une pratique à risques et pose donc la question de la responsabilité : celle du patient, celle du pharmacien qui, même s'il aide et conseille le patient, lui délivre toutefois des médicaments non prescrits. Enfin, l'automédication étant une réalité culturelle et sociale indéniable, une charte à trois volets pourrait être proposée. Le premier volet serait destiné au patient (recommandations, mises en garde), les deux autres volets seraient destinés au médecin et au pharmacien avec rappel des règles de prescription, mesures de précaution, dispositions déontologiques à respecter en insistant sur l'importance des relations de confiance avec les patients.
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