Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CTNERHI ER0x6k49. Diffusion soumise à autorisation]. Un directeur d'un IME livre ici ses réflexions sur la circulaire du 31-10-1973 que tout le monde applique en ayant oublié son histoire, son sens et sa portée. L'application de la loi sur l'aménagement et la réduction du temps de travail dans le secteur médico-éducatif se heurte à la contrainte des 210 jours d'ouverture annuelle. A y regarder de près, cette obligation a pour seule origine une circulaire du 31 octobre 1973, dont les dispositions et l'esprit, non sans rapport avec une vision totalisante de l'accompagnement pluridisciplinaire, ne sont plus aujourd'hui adéquats à une logique d'intégration qui tend à prévenir les ruptures avec le milieu familial et les rythmes de vie ordinaires. Le nombre de jours de prise en charge devrait plutôt être modulé en fonction des besoins des enfants qui, du polyhandicap à la déficience légère, ne peuvent s'accommoder d'une règle unique. C'est actuellement pour le directeur de l'établissement un dilemme que de devoir choisir entre le risque de déficit financier et le retour de l'enfant dans sa famille pendant les congés scolaires.
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