Résumé :
|
L'auteur fait une étude critique des différentes lettres de missions adressées aux cinq mandatés, Mr. Ritter, Mme Podeur, Mr. Berland, Mr. Flageolet et enfin Mr. Larcher sur la réforme du système de santé. Pour elle, "Une réforme se prépare dans le dessein de donner une forme meilleure ou de ramener simplement à l'ancienne forme". C'est ainsi que le Littré définit le terme même de réforme et c'est ainsi que se terminait l'édito de la revue du mois de juin. Beaucoup sont restés dubitatifs quant à la cohérence de cette réforme émanant de réflexions morcelées et évoquait le risque de "redondances, d'incompatibilités de constatations et de préconisations divergentes". A l'aune d'une organisation repensée de notre système de santé, consacrée prochainement par un projet de loi (actuellement en gestation), il convient d'oublier les lettres de missions et d'observer le contenu des rapports. En premier lieu, de brèves considérations formelles conduisent à s'apercevoir que les rapporteurs usent et abusent des mêmes vocables. Cette récurrence terminologique conditionne le lecteur et le conduit à appréhender la réforme plus aisément. Une lecture comparée et rapprochée des rapports révèle également "un fond commun" qui réunit les auteurs. Se dessine une direction commune garante de l'unité de la réforme mais, se distinguent des ambiguïtés ponctuelles, qui nous transportent entre complémentarités utiles et superpositions préjudiciables à la cohérence de la réforme. Le club des cinq à l'unisson nous invite à regarder dans une même direction en observant un balisage unique
|