Résumé :
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De plus en plus, le sport devient une sorte de laboratoire scientifique et technologique qui exclut toute valeur morale et place la performance au-dessus de toutes les autres valeurs, y compris la vie, la qualité de vie, sa durée et le respect de la santé. La société est-elle en ce début de XXIe siècle en train de réaliser le vieux fantasme de l'Homme-Machine pour lequel l'Hubris des Grecs conduit les sociétés à se servir de l'homme comme faire-valoir de la technologie et à transformer le sportif en héros et cyber-athlète ? Cette journée du 26 mai a été consacrée aux rapports entre sports et psychiatrie, particulièrement sous l'angle du dopage et de l'usage détourné de certains sports dans un contexte psychopathologique. Marie choquet à inauguré la journée de travail en présentant de nombreuses données épidémiologiques récentes sur "adolescence, sport et addictions". Charles-Yannick Guézennec a traité des "Effets de l'exercice physique et de l'entraînement sur la neurochimie cérébrale" en mettant l'accent non seulement sur les endorphines mais aussi sur la sérotonine, la dopamine et d'autres neuromédiateurs. Olivier Schirlin et Roland Jouvent avaient prépar une comminication sur "Sport et morale chez l'enfant". La communication de Patrick Boyer sur "L'activité mentale du coureur". Jean-Christophe Seznec a ensuite abordé les questions soulevées par le suivi longitudinaldes sportifs de haut niveau. Stéphanie Prouteau a fait partager son expérience sur "Conséquences physiopathologiques des abus de stéroïdes androgènes anabolisants". Grégory Michel et ses collaborateurs ont traité des profils de personnalité et du fonctionnement émotionnel dans les sports extrêmes en présentant les premiers résultats d'une étude pilote chez les "base jumpers". Enfin, Jean Wauthier et Jean-Christophe Seznec ont terminé la journée en posant, la question angoissante du risque de disparition dans l'avenir, du sport de compétition, du moins tel que la société le connais si elle ne prends garde.
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