Résumé :
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[BDSP. Notice produite par CREDES ZqmGR0x6. Diffusion soumise à autorisation]. En 2000, la croissance de la distribution du crédit aux agents privés s'est intensifiée pour s'établir à un niveau environ deux fois supérieur à la croissance du PIB. Une telle progression n'a pas de précédent depuis le début des années quatre-vingt-dix. Les émissions des sociétés non financières sur les marchés de capitaux ont été également très dynamiques : les entreprises de télécommunications y ont fortement contribué. L'Etat a sensiblement réduit le volume de ses émissions d'obligations, mais a davantage recouru aux bons du Trésor à taux fixe. Les sociétes non financières ont encore accentué leurs opérations de prises de participations dans des entreprises étrangères, notamment dans le cadre d'opérations de fusions-acquisitions transfrontières. Les non-résidents ont réalisé d'importants achats de valeurs mobilières françaises, engendrant des entrées nettes de capitaux, en particulier sur les obligations. Les flux de placements des ménages sont restés élevés : comme en 1999, les placements bancaires traditionnels ont été délaissés, au profit des placements sous forme de titres (actions et OPCVM) et des produits d'assurance-vie. Ces derniers, grâce notamment au développement de nouvelles formules multisupports, ont connu un nouveau succès et représentent 80% des flux de placements des ménages.
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