Résumé :
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En 2007, la population de la France métropolitaine a augmenté de 0,5 %. La croissance s'explique pour l'essentiel par l'excédent des naissances sur les décès. Avec près de deux enfants par femme, la France est un des pays les plus féconds d'Europe. Une synthèse de l'Unedic montre que la croissance de l'emploi a atteint son plus haut niveau depuis 2000 avec 360 900 000 emplois salariés créés dans un contexte où le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) n'a pas dépassé 2,1 %. De son côté, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) rappelle qu'en 2007 la consommation des ménages et l'investissement constituent toujours le moteur de la croissance. En 2008, il semble en revanche que le pouvoir d'achat du revenu de l'ensemble des ménages ralentisse nettement, pâtissant de la forte hausse de l'inflation et de la décélération du revenu disponible brut. L'année 2007 a également été marquée par une nouvelle dégradation du solde de la,balance des paiements. Un rapport sur le commerce extérieur de la Direction des douanes et des droits indirects (DGDD) indique qu'après la forte croissance des années 2005 et 2006, la progression des échanges est plus modérée en 2007. Au final, le solde des échanges est déficitaire de 39,2 milliards d'euros. Dans son rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques, la Cour des comptes attire l'attention sur le fait que la dette publique continue d'augmenter (63,9 % du PIB contre 63,6 % en 2006), tandis que le déficit budgétaire (2,7 % contre 2,4 % en 2006) pourrait en cas de dégradation de la conjoncture, repasser au dessus de la barre des 3 % fixée par le traité de Maastricht.
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