Résumé :
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Dans le cadre d'un sursis avec mise à l'épreuve ou d'une libération conditionnelle. Une expérience mise en place après un cheminement de trois ans mais dont la généralisation, voulue par le ministère de la justice, pose de nombreuses questions. Au service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) de Besançon, comme à celui d'Angoulême, deux conseillères d'insertion et de probation animent un groupe de parole pour délinquants sexuels à l'extérieur de la prison. Roland Coutenceau, psychiatre des hôpitaux, criminologue et président de la Ligue française de santé mentale, est membre d'un conseil de pilotage au ministère de la Justice sur la question des groupes de parole déclare :"Disposer de deux armes de suivi permet d'utiliser celle qui semble la plus pertinente pour un même objectif : aider les individus à se comprendre pour ne pas récidiver". Pierre Lamothe chef du service médico-psychologique régional (psychiatrie en milieu pénitentiaire) de Lyon, trouve extrêmement risqué de généraliser ce type d'intervention, et il appelle à un plus grand dialogue entre les psychiatres et SPIP pour réfléchir aux missions de chacun.
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