Résumé :
|
Autour d'une journée-débat organisée dans le cadre du diplôme "Droit et stratégies de l'action humanitaire" de l'Université de Paris 8, des représentants d'ONG et du monde associatif, des journalistes et des universitaires abordent les avantages et les inconvénients, non seulement pratiques mais également éthiques des différents financements reçus par les ONG. La première table ronde est consacrée à la mobilisation des ONG dans la prise en charge des populations vulnérables en France. Elle décrit plus particulièrement l'action engagée en 2005-2006 par un certain nombre d'ONG (médecins du monde, les enfants de Don Quichotte) en direction des sans abris avec la distribution de tentes. Cette action, engagée avec peu de moyens financiers, a déclenché une réaction des politiques et abouti au vote de la loi sur le droit au logement opposable. La deuxième table ronde s'intéresse aux financements liés à la gestion des catastrophes naturelles par les ONG en s'appuyant sur l'exemple du tsunami de décembre 2004. Les dons très importants reçus en réaction à cette catastrophe ont en effet posé le problème de la redistribution de l'argent, du fléchage des dons et de la communication qui les accompagne. Enfin, la dernière table ronde traite de la "responsabilité de protéger" décidée par l'Assemblée générale des Nations unis lors de ses recommandations pour le Millénium. Cette responsabilité est examinée à travers l'exemple du Darfour et autour du triangle relationnel médias/ONG/Etat.
|