Résumé :
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En ce début de siècle, on ne s'expatrie plus seulement pour trouver un travail et nourrir sa famille, ou pour fuir une persécution ou un cataclysme naturel, tous types de déplacements que l'on pourrait qualifier de migrations "traditionnelles". Dorénavant, des "migrants intermittents" partent quelque temps pour mieux revenir ; des retraités des pays riches déménagent pour chauffer leurs vieux os au soleil ; des cadres des grandes firmes multinationales améliorent leur plan de carrière en se faisant muter quelques années à l'étranger (on les appelle les "impatriés" et le gouvernement français cherche à les retenir par l'instauration d'une fiscalité avantageuse). Aujourd'hui, de part le monde, près d'un million de personnes poursuivent des études à l'étranger. (Quatre fois plus qu'en 1980)... Aucun continent n'échappe au phénomène de mondialisation des courants migratoires auquel on assiste actuellement : la frontière hier étanche entre l'immigré et le sédentaire, entre le travailleur étranger et le réfugié, est devenue beaucoup plus floue.
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