Résumé :
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Ouvert au début des années quatre-vingt-dix, le chantier "qualité de la formation" a d'abord fait place aux solutions et aux pratiques "institutionnelles" (normalisation, certification, qualification...), puis a cherché, tout en assumant l'héritage de la période précédente, à développer des approches plus spécifiquement liées aux structures et à la culture du secteur de la formation. La période 1990-2000 pourrait se caractériser comme une période à la fois de désillusion, sinon de désenchantement, et de repositionnement du problème, voire de refondation. En effet, la question de la transparence et du pilotage du système de formation continue d'être posée avec la même acuité. Cela est probablement dû à l'insuffisance des solutions institutionnelles face aux problèmes rencontrés et surtout, face à l'évolution des attentes à l'égard de la formation (réduction des inégalités, validation des acquis de l'expérience, droit individuel, etc.) L'objet de ce numéro est de proposer un bilan critique des approches et des pratiques en matière de qualité de la formation, et une lecture des réflexions, perspectives, problématiques actuelles qui cherchent à répondre aux attentes qui s'expriment aujourd'hui derrière la vocable de "qualité de la formation".
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