Résumé :
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On apprends aux étudiants en médecine dès le début de leurs études que tout oppose le cancer du col utérin et le cancer du corps utérin. Cela est vrai pour la sémiologie. Cela l'est aussi pour l'épidémiologie, le traitement et le pronostic. Le cancer du col est une maladie de la femme jeune. Son traitement est en général multimodal. Son pronostic est réservé. Le cancer du corps est un cancer de la femme plus âgée. Son traitement est en général purement chirurgical. Son pronostic est bon. On sait aussi que les deux maladies qui se développent dans des contextes épidémiologiques différents reconnaissent des causes différentes. C'est dans ce domaine que les connaissances ont le plus évolué. L'opposition cancer du col-cancer de l'endomètre, qui reste très marquée pour l'histoire naturelle, n'est plus aussi forte pour le traitement et le pronostic. Les cancers du col s'observent à des stades plus précoces. Le traitement chirurgical pur gagne autant de terrain Les "formes à risque" du cancer de l'endomètre sont plus nombreuses. Le traitement multimodal est plus souvent indiqué. Un autre trait commun est celui de la place prise par la coelioscopie qui, dans les cas à faible risque, permet de faire le traitement à moindre prix et qui, dans les cas à haut risque, permet de peaufiner la stadification sur laquelle est basé le choix des thérapies multimodales.
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