Résumé :
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Suffit-il de se dire "contre" l'eugénisme ou l'euthanasie pour se libérer vraiment de ce qui les rend possibles ? Avons-nous dépassé l'eugénisme ou la sélection actuelle des naissances en constitue-t-elle le plein accomplissement ? Quelle est notre liberté face à elle quand on rappelle à l'occasion le "coût d'un mongolien" ? Comment s'assurer au terme de l'existence, que, dans pareil contexte, l'euthanasie réalise le "droit de choisir l'heure de sa propre mort" ? Favoriser de bonnes venues au monde implique-t-il une sélection des vies à naître et pouvons-nous nous contenter de "réglementer" l'euthanasie pour que les hommes et les femmes puissent bien le quitter ? Ne faut-il pas, tout au contraire, changer radicalement leur séjour en ce monde pour qu'ils soient véritablement accueillis du premier au dernier jour de leur vie ? Est-il possible d'apprendre à accompagner la vie sans vouloir en forcer le mouvement et, radicalisée, la volonté de contrôle ne la met-elle pas paradoxalement en péril ? Telles sont quelques-unes des difficiles questions auxquelles cet ouvrage s'efforce d'apporter sa contribution. L'auteur nous invite ici à repenser notre rapport à la naissance, à la vie et à la mort, pour que nous puissions véritablement bien naître, bien être et bien mourir.
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