Résumé :
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Si l'adhésion des médecins généralistes français aux programmes de vaccination est généralement bonne, des réticences sont encore largement présentes pour faire obstacle à l'obtention d'un taux de couverture vaccinale qui permettrait de limiter l'impact de certaines maladies transmissibles. La vaccination R.O.R. illustre parfaitement ce fait, puisque l'objectif, chez les enfants de 2 ans, est une couverture de 95% alors que celle-ci était de 78% en 1993 (source S.E.S.I.). Enfin, l'opinion et la pratique vaccinale des généralistes vis-à-vis de la tuberculose, du tétanos et de la grippe laissent à penser qu'il est aussi indispensable de donner des informations régulières et actualisées pour que des vaccinations déjà anciennes ne soient pas progressivement négligées ou abandonnées, exposant les individus et la collectivité à des reprises épidémiques.
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