Résumé :
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Les réseaux de santé ont connu un regain d'intérêt en France il y a une vingtaine d'années dans le domaine de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Cette pathologie en effet a révélé les limites du système de santé en France, en particulier la difficulté, pour les patients, d'accéder à une prise en charge médicale globale curative, préventive, éducative et sociale. Dès 1985, les réseaux ont semblé permettre de promouvoir des recommandations de bonnes pratiques sans cesse évolutives, une prise en charge pluridisciplinaire intégrant les aspects préventifs et sociaux, une meilleure orientation et surtout une continuité des soins chez ces patients. Au-delà du VIH, des stratégies en réseau ont été développées dans d'autres situations pour promouvoir la qualité des soins, pour développer la prévention et pour mobiliser les ressources sanitaires et sociales autour des besoins des patients en particulier des personnes toxicomane et/ou en situation de précarité, puis des personnes âgées. Des réseaux spécialisés par pathologie ont également été créés notamment en cancérologie, pour les soins palliatifs et le diabète. Cet article propose d'en faire une évaluation en s'appuyant sur la définition des réseaux de santé telle qu'elle est définie dans l'article L.6321-1 du Code de santé publique.
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