Résumé :
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Face à des textes constitutionnels qu'il est difficile de faire parler et à une volonté implicite mais évidente des constituants, comme des organes internationaux, de ne pas trancher le débat, la protection de l'embryon reste encore présentée comme une exigence morale que le droit s'avère impuissant à satisfaire. Une réflexion s'impose, elle est urgente. En effet, alors que le principe même d'une dépénalisation partielle de l'avortement est communément admis, une menace, d'une autre nature pèse sur l'embryon : son utilisation comme matériau de recherche.
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