Résumé :
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Alors que deux projets de loi, l'un sur l'eau, le second sur la gestion des déchets, sont attendus en 2004, les acteurs de l'environnement cherchent déjà les financements nécessaires aux nouveaux procédés qu'ils devront adopter pour faire face à des normes plus sévères. Dans ce contexte, l'heure est plus que jamais à la transparence des comptes. Alors que, dans le secteur de l'eau, les délégataires ont fait des progrès pour rendre lisible le rapport qu'il doivent remettre chaque année à la collectivité délégante, on tombera des nues en apprenant, sous la plume même du Commissariat général du Plan, que " seulement 15% des communes éditent un rapport annuel sur le prix et la qualité de service de gestion des déchets ", rapport pourtant obligatoire par le décret du 11 mai 2000. Un chiffre à rapprocher du coût de la gestion des déchets ménagers et assimilés, qui a littéralement explosé : en 2000, il était de 4,37 milliards d'euros, soit une augmentation de 50% depuis 1993. En cette période de fin d'année, on comprendra que les élus et leurs services techniques aient à cur de se munir de leur calculette et d'éplucher soigneusement les termes du contrat qui lie la collectivité et son délégataire. Dans ce dossier les sujets suivants sont développés : tout d'abord en exclusivité les nouvelles normes du cycle de l'eau, ensuite les innovations techniques sur les déchets, boues et eaux usées.
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