Résumé :
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Depuis quelques années, l'accueil des nouveau-nés nécessitant une prise en charge en néonatologie ou en réanimation néonatale est problématique. En effet, régulièrement, du fait de la fermeture de quelques lits, pour suppléer aux absences de personnel, les pédiatres et les obstétriciens attirent l'attention des services de l'Etat sur leurs difficultés et le temps passé (jusqu'à 4 heures) pour trouver une place disponible. Cette situation se trouve aujourd'hui aggravée par la restriction de lits que les nouveaux décrets et les indices de périnatalité imposent, obligeant ainsi à repenser en profondeur la situation des enfants médicalement lourds. Actuellement, cette situation semble avoir atteint un niveau dangereux selon les interlocuteurs hospitaliers. Ainsi, les pédiatres transfèrent les nouveau-nés vers des lits de dégagement non équipBes pour accueillir ces enfants. La qualité et la sécurité des soins ne sont plus parfaitement assurées. Par exemple, le SAMU de Grenoble a été à plusieurs reprises obligés de transférer des enfants de faible poids (900 g) vers Chambéry, Toulouse et Nice, alors que la mortalité périnatale est multipliée par un facteur allant de 4 à 7 lors du transfert néonatal. Dans le cadre des décrets périnatalité d'octobre 1998, relatifs au renouvellement des autorisations de lits de gynéco-obstetrique, néonatologie et réanimation néonatale, les services de l'ARH vont devoir se prononcer sur les capacités et l'activité de chaque maternité... (R.A.).
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