2021/08/02 - Charte éthique et accompagnement du grand âge
En 2020, les personnes âgées de plus de 65 ans étaient au nombre de 13,7 millions, soit 20,5 % de la population française.
Elles seront 20 millions en 2030 et près de 24 millions en 2060.
Il s’agit d’une véritable révolution de la longévité.
Elle s’accompagne d’une évolution en profondeur des aspirations des aînés qui ne veulent plus être perçus comme des objets d’aide et de soins mais comme des acteurs, des citoyens, des sujets de droit.
Confrontés à des demandes en mutation et à des difficultés nouvelles, les professionnels, les bénévoles, les proches aidants sont bousculés dans leurs pratiques au quotidien.
C’est pour leur donner des repères communs que Brigitte Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’Autonomie, a lancé en 2020 le projet d’une Charte Éthique et Accompagnement du Grand Âge.
« La promesse de cette charte n’est pas d’apporter des solutions toutes prêtes, des recettes instantanées, mais bien de répondre - avec nuances - à cette complexité », déclare-t-elle, pour présenter les objectifs du texte.
Confiée au philosophe Fabrice Gzil, directeur-adjoint de l’Espace de réflexion éthique d’Île-de-France et de l’Espace national de réflexion éthique sur les maladies neuro-évolutives, la rédaction de ce texte s’est appuyée sur le témoignage de 4 350 contributeurs : personnes âgées, aidants familiaux et proches aidants, professionnels du secteur, bénévoles et citoyens intéressés par ces questions.
Les conclusions des travaux ont été présentées le 2 septembre 2021.
Source : Ministère des Solidarités et de la santé
Source : Espace éthique Ile de France