2021/07/12 - Un rapport esquisse l’Ehpad du futur - Rapport Broussy
Rapport Broussy "Nous vieillirons ensemble... 80 propositions pour un nouveau Pacte entre générations"
Le rapport, publié le 2021/05/26
Rapport interministériel sur l’adaptation des logements, des villes, des mobilités et des territoires à la transition démographique
|
Maintien chez soi, trottoirs et transports adaptés : un rapport de 80 pistes pour améliorer la vie des seniors
Source France Bleu, publié le 2020/05/26
Un rapport remis ce mercredi 26 mai au gouvernement préconise 80 mesures pour aider les seniors à mieux vieillir, sans forcément passer par les maisons de retraite. Parmi les pistes, des aides au maintien à domicile repensées et facilitées, des transports adaptés, ou davantage de bancs publics.
"Vieillir chez soi" : un rapport propose des pistes pour accompagner les séniors sans recourir aux Ehpad
La question du vieillissement est souvent considérée dans le débat public sous le seul angle du très grand âge, mais elle nécessite également une "révolution culturelle" pour répondre aux besoins des 75-84 ans.
Source Boursorama, publié le 2020/05/26
80 propositions pour bien vieillir, du logement à la ville, des mobilités aux territoires
Source La gazette des communes, publié le 2020/05/26
Le rapport de Luc Broussy sur l'adaptation de l'habitat au vieillissement est paru le 26 mai. Il appelle à une action transversale qui mobilise tant les villes que les départements.
Il est urgent de “dé-médicosocialiser” la question du vieillissement pour ne pas réduire la personne âgée à son état de santé ou à son niveau de dépendance », prévient Luc Broussy, en introduction.
Prise en charge des aînés : "Le vieillissement" est aussi "une opportunité pour les jeunes générations", défend l'auteur d'un rapport
Source France info, publié le 2020/05/26
"Le vieillissement n'est pas seulement une contrainte, c'est aussi une opportunité pour les jeunes générations", a affirmé mercredi sur franceinfo Luc Broussy, auteur du rapport remis mercredi 26 mai au gouvernement qui propose 80 mesures pour accompagner le vieillissement sans forcément recourir aux Ehpad.
Dans son rapport "Nous vieillirons ensemble", Luc Broussy, président de la Filière Silver économie, directeur général du groupe EHPA et cofondateur du think tank Matières Grises, imagine un logement "qui soit au cœur du lien social".
Grand âge: Luc Broussy prône un "New Deal" entre départements et Etat
Source Gerontonews, publié le 2020/05/26
Luc Broussy a remis ce 26 mai son "rapport interministériel sur l'adaptation des logements, des villes, des mobilités et des territoires à la transition démographique". Soit 80 propositions toutes plus variées les unes que les autres, dont nombre d'entre elles dépassent le strict cadre du secteur médico-social. Et, pour "rendre pérenne une politique transversale de la transition démographique", le président de France Silver Eco juge qu’il faut "faire du conseil départemental l’ensemblier local des politiques territoriales du vieillissement".
Adaptation de l'habitat au vieillissement : les propositions du rapport « Broussy »
Source ASH, publié le 2020/05/26
Luc Broussy veut une "ville bienveillante pour les seniors"
Source France inter, publié le 2020/05/26
Luc Broussy, président de l’association France Silver Eco, est l'invité du 6h20 pour la remise de son rapport interministériel sur l’Adaptation des logements, des villes, des mobilités, et des territoires au vieillissement de la population.
Source Weka, publié le 2020/05/27
Comment aider les seniors à rester plus longtemps dans leur domicile
Un spécialiste de la silver economy propose notamment de repenser les aides financières via la création d’un guichet unique pour financer les travaux d’adaptation.
Source Le Figaro, publié le 2020/05/27
Adaptation au vieillissement : le rapport Broussy propose "un nouveau pacte entre générations"
Source Banque des territoires, publié le 2021/05/26
10 pistes pour faire face à « l’Alpe d’Huez démographique » qui nous attend
Source Usbek & Rica, publié le 2021/05/26
Un rapport remis le 26 mai dernier à trois ministres par Luc Broussy, président de l’association France Silver Eco, présente 80 propositions pour répondre aux défis du vieillissement de la société à l’horizon 2030, alors que la tranche des « 75–84 ans » devrait augmenter de près de 50 % d’ici là. Nous en avons sélectionnées 10 pour vous.
La France vieillit, il va falloir s'adapter : 5 propositions pour améliorer la vie des personnes âgées
Source Neonmag, publié le 2021/05/28
Vieillissement de la population : une adaptation nécessaire
Source Vie publique, publié le 2021/06/03
Les baby-boomers nés en 1945 auront 85 ans en 2030. Le nombre des 75-84 ans va enregistrer une croissance inédite de 49% entre 2020 et 2030, passant de 4,1 millions à 6,1 millions. Face à constat, la France doit s’efforcer de faciliter la vie des seniors, qui souhaitent en majorité rester chez eux le plus longtemps possible.
Rapport Broussy : l’autre côté de la loi…
paru dans Le Mensuel des Maisons de Retraite n°241
Source Ehpapresse, publié le 2021/06/15
8 ans après le rapport sur l’adaptation de la société au vieillissement qu’il a remis à Jean-Marc Ayrault en 2013, trois ministres ont demandé à Luc Broussy de réactualiser ces sujets pour alimenter la loi.
Un rapport esquisse l’Ehpad du futur
Source Weka, publié lé 2021/07/12
Le Think Tank Matières grises formule des propositions pour engager « un changement radical de modèle » des Ehpad.
Au programme, 16 orientations et/ou propositions :
- « Jusqu’ici on vous accueillait chez nous. Désormais, vous êtes ici chez vous » : tel pourrait être le slogan de l’Ehpad de 2030.
- Faire du « résident » un « habitant ». Pour « habiter » un espace, il faut l’investir, le transformer, le rendre familier.
- Que l’organisation s’adapte aux désirs des résidents et non l’inverse.
- Se sentir bien chez soi passe par la possibilité de décider de son propre rythme de vie (heures de repas notamment).
- Les boomers voudront manger une alimentation plus saine et plus responsable.
- En 2030, nous faisons le pari que l’Ehpad renversera la priorité : viser la conciliation d’une indispensable liberté avec une nécessaire sécurité plutôt que l’inverse.
- L’Ehpad sera un lieu de vie avant d’être un lieu de soin. Mais il sera aussi un lieu de vie avant d’être un lieu de travail.
- Il faudra s’assurer que le résident puisse communiquer librement sa préférence, son consentement ou son refus.
- Utiliser une tablette pour choisir son menu, voter pour le film du mercredi soir ou que le résident alerte l’équipe lorsqu’il est levé : le numérique sera au service de la liberté.
- Les salariés devront plus que jamais être formés à la capacité d’écoute, à la compréhension des attentes des personnes, et au recueil de leur libre choix.
- Pour construire une participation démocratique, les Ehpad n’auront d’autres choix que de faire preuve d’inventivité : sondages, référendums, ateliers participatifs, groupes de parole en ligne…
- Il faudra refondre le conseil de la vie sociale (CVS) : augmentation de leur fréquence à un ou deux par bimestre au lieu de trois par an ; organisation d’un sondage avant chaque CVS ; séance par visioconférence pour permettre aux familles et aux élus d’y participer le plus souvent possible ; création de « conseils de maison », structure de concertation propre à chaque unité de vie…
- Construire de nouveaux outils d’évaluation multidimensionnelle de la personne car, si Aggir et Pathos ont révolutionné le secteur il y a 20 ans et seront toujours utiles demain, ils ne suffiront pas pour passer d’une logique déficitaire à une logique capacitaire.
- Demain, nul ne pourra retirer à une famille son droit de visite.
- Demain, familles et résidents se verront quand elles le voudront.
- Création d’une instance nationale de représentation des familles, une organisation neutre, composée d’experts des questions éthiques et juridiques, que les familles pourraient contacter en cas de litiges.
- Pour chaque Ehpad, établir une relation avec une école primaire ou un collège ; organiser un jumelage avec un club sportif local ; des lieux d’accueil de la vie associative et de diffusion culturelle.
Repenser l’architecture et les espaces
Au programme, 14 orientations et/ou propositions :
- Déterminer un nouveau Cahier des charges (comme en 1999) permettant de définir avec plus de précision et d’exigence les pourtours de l’Ehpad de 2030 et, surtout, permettant de conditionner l’usage du 1,5 milliard d’euros du plan de relance.
- Demain, le « résident » devenant un « habitant », la « chambre » devra devenir un « logement ».
- Demain, le lit ne doit plus être visible au premier coup d’œil quand on entre dans la chambre. Qu’il ne remplisse pas à ce point l’espace comme c’est le cas aujourd’hui.
- Pallier à la très faible « meublabilité » des espaces, l’aménagement n’arrivant aujourd’hui qu’en bout de chaîne une fois toutes les contraintes prises en compte (place du lit, surface, prises, chauffage…).
- Permettre la location de logements entièrement vides pour laisser la possibilité à chaque personne d’arriver avec plus qu’un simple « trousseau de linge » dans une valise.
- Les logements pourront avoir des tailles, des formes et donc des tarifs différents.
- Tout concourt à augmenter progressivement les surfaces privatives pour parvenir à une surface minimale de 26 m2, avec un objectif de parvenir à 30 m2.
- Passer d’une chambre de 22 m2 à un logement de 26 m2 minimum impactera nécessairement le tarif hébergement de l’Ehpad, ce qui posera avec plus d’acuité encore qu’aujourd’hui la question de la couverture publique de ce tarif.
- Mener le débat entre utilité et esthétique, alors qu’aujourd’hui l’aménagement de l’espace et le choix du mobilier sont complètement laissés de côté lors de la conception architecturale.
- Privilégier les parois amovibles (pour garder la possibilité d’organiser quelques grands rassemblements) permettant de privilégier le semi collectif, essentiel demain pour que la vie en « grande » collectivité ne s’impose pas en continu à tout le monde.
- Pour sortir de la dynamique institutionnelle de l’unité, seront créés des quartiers, pouvant fonctionner de façon autonome sur toutes les dimensions de l’accompagnement.
- Pour distinguer clairement lieu de vie et lieu de soins, c’est une véritable dissociation physique de la partie habitation et de la partie services qu’il faut imaginer pour demain.
- Déterminer avec précision la destination et l’utilisation des 600 millions d’euros du plan numérique en direction des Ehpad.
- En créant un plan national « ESMS Écologie 2030 », le secteur sera en mesure d’accompagner les opérateurs dans la transition écologique en les transformant en véritables acteurs de cette révolution.
Rendre possible l’Ehpad plateforme
Au menu, trois orientations et/ou propositions :
- Amender, dès le projet de loi Grand Âge ou le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2022, l’article L. 312-1-1 du Code de l’action sociale et des familles (CASF) pour rendre possible l’Ehpad plateforme. Cet amendement permettrait qu’un Ehpad plateforme soit soumis à une seule autorisation et non pas, comme aujourd’hui, à autant d’autorisations que de types de service.
- Supprimer les appels à projets pour les projets d’Ehpad plateforme. L’appel à projet est incompatible avec l’Ehpad plateforme, puisque, dans un tel scénario, le périmètre d’action est déterminé par l’opérateur et non par la puissance publique.
- Réformer le système de tarification pour rendre effectif l’Ehpad plateforme. Un tel système ne peut évidemment être financé dans le cadre des règles actuelles (tarification horaire pour les SAAD, tarification ternaire pour la partie Ehpad, tarification à l’acte pour les consultations gériatriques vers l’extérieur…). Il faut donc mettre en place une tarification globale, via un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM), qui prenne en compte l’ensemble des activités proposées par l’Ehpad plateforme.