Annoncé dès le 11 mars 2024 par Emmanuel Macron dans un entretien aux journaux « La Croix » et « Libération », le projet de loi sur la fin de vie arrive dans l'hémicycle le lundi 27 mai 2024. Il trace le chemin vers la légalisation d'une « aide active à mourir » sous conditions strictes : plusieurs critères ont en effet été posés pour éviter les dérives, dont la notion de pronostic vital engagé « à court ou moyen terme ». Présente dans le texte initial, elle a été remplacée en commission par un critère de « phase avancée ou terminale ». Un garde-fou qui tombe, comme l'a reconnu la Présidente de la commission spéciale Agnès Firmin-Le Bodo. L'esprit de l'un des textes les plus importants du second quinquennat d'Emmanuel Macron a-t-il été modifié ?