Résumé :
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L'objectif de cette journée était d'instaurer un dialogue entre tous les acteurs de terrain concernés par le "trouble des conduites", et notamment entre chercheurs et cliniciens, pour faire émerger des propositions permettant d'enrichir la recherche. Le débat a fait apparaître des points majeurs. Tous les acteurs du domaine rejettent la notion de dépistage précoce de la délinquance mais tous reconnaissent l'intérêt de la prise en charge précoce et de la prévention des signes de souffrance et des troubles du développement de l'enfant et de l'adolescent. Une prévention, pas centrée exclusivement sur le Trouble des conduites, mais la plus généraliste et ouverte possible, orientée vers l'identification de la souffrance sous ses différentes formes, fondée sur une approche globale de l'enfant ou de l'adolescent, considéré dans son environnement familial, social et culturel. Tous les intervenants considèrent que la prise en charge et la prévention des enfants et adolescents en difficulté et de leur famille doit reposer sur des partenariats et des réseaux pluridisciplinaires. Sur le plan de la recherche, il y a consensus sur la nécessité de développer des travaux qui ne se limitent pas au seul modèle biomédical du Trouble des conduites, mais qui mettent également à profit les concepts et les méthodes des sciences humaines et sociales.
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