|
Résumé :
|
L’IA est utilisée en médecine somatique et psychiatrique où elle fait preuve d’une efficacité notable, bien que perfectible, pour établir un diagnostic ou certaines orientations thérapeutiques. L’IA, déjà performante en psychiatrie pour le diagnostic et la prévention, suscite de grands espoirs mais fait également naître des craintes au plan de l’éthique. Entre médecine de précision et approche de terrain, son intégration reste inégale. L’exemple allemand (DiGA) montre un usage encadré et remboursé, contrastant avec la France, encore sans psychothérapie numérique validée. L’IA en psychiatrie pourrait favoriser un accès élargi aux soins, un dépistage précoce et un soutien continu, mais fait courir le risque de perte du lien humain, d’illusions relationnelles et d’inadaptation aux relations réelles. Son usage exige vigilance critique, encadrement éthique et prise en compte de la complexité clinique.
|