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Résumé :
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L’intelligence artificielle (IA) ouvre une nouvelle ère pour la psychiatrie, en introduisant des dispositifs innovants : télépsychiatrie, thérapies digitales, agents conversationnels et phénotypage numérique, systèmes d’aide à la décision, analyse de biomarqueurs et signaux faibles. Ces outils transforment la continuité des soins, facilitent l’accès et permettent d’anticiper les évolutions cliniques grâce à des données en temps réel. Ils inaugurent une mutation ontologique, en déplaçant la discipline d’une approche catégorielle vers des modèles relationnels et processuels, fondés sur des signatures numériques et des proxys comportementaux. Si des défis persistent (attrition, standards méthodologiques, hétérogénéité de l’acceptabilité) l’IA constitue déjà un levier de personnalisation et d’empowerment inédit pour les patients. Elle favorise l’émergence de modèles hybrides de soin, articulant la richesse intersubjective et la puissance algorithmique. Elle ne remplace pas la psychiatrie, elle l’augmente annonçant une transformation profonde et durable de la discipline.
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