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Résumé :
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Si l’intérêt de ne pas nuire influence la pratique clinique des médecins, le secteur de la santé participe pourtant directement à produire un effet inverse : à l’échelle mondiale, l’empreinte carbone du secteur de la santé est évaluée à 4,4 %. À titre de comparaison, si ce secteur était un pays, il serait le cinquième plus grand émetteur de la planète. Les émissions de gaz à effet de serre continuent cependant d’augmenter, malgré les engagements se multipliant à leur encontre ces deux dernières décennies. Cet article a pour but d’étudier l’empreinte carbone du système de soins en France et de décrire brièvement les effets du dérèglement, mondialement néfastes pour la santé. Un deuxième article évaluera la résilience hospitalière vis-à-vis de cette problématique et un troisième abordera les solutions d’adaptation en médecine générale, notamment via le concept de santé planétaire. (R.A.)
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