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Résumé :
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Le sujet âgé, fort de son histoire et de son vécu, peut s'inscrire dans une temporalité différente de la nôtre, une durée dans laquelle serait contenue sa mémoire de vie et sa perception de ruissellement du temps. Le temps hospitalier est minuté, rythmé par des tâches soignantes chronométrées et planifiées et le soignant est ainsi soumis à une obligation d'efficience, il est contraint par des exigences institutionnelles et par la vitesse d'une société de l'instantané. Alors, s'il est communément acquis que les êtres vivent différemment l'écoulement du temps, comment explorer cette différence de temporalité entre ce chronos hospitalier et la temporalité vécue du sujet âgé ? De plus, comment imaginer l'attente engendrée par l'hôpital, qui plus est lorsqu'elle est imaginée à travers le prisme d'un patient dépendant. Enfin, en quoi la cadence de notre société nuit-elle à la resynchronisation entre praticien et patient âgé hospitalisé et de quelle façon aider le soignant à modifier sa temporalité au profit d'un temps psychologique, d'une durée, adaptée au patient âgé ? D'après la présentation de la revue.
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