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Résumé :
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Les recherches en nutrition-santé convergent vers des régimes comprenant une réduction de la consommation de produits ultra-transformés (plus Vrai) et de viande (plus Végétalisé), ainsi qu’une alimentation plus Variée, tout en permettant de réduire l’empreinte environnementale de l’alimentation. Ces propositions ne tiennent cependant pas compte des effets des modes de production sur l’environnement et sur la densité nutritionnelle des produits agricoles. Ainsi, pour une même composition de l’assiette (glucides, lipides, etc.), sourcer son alimentation à partir de modes de production conventionnels ou agroécologiques conduira à des impacts sur l’environnement et la santé différents. Dans cet article, nous résumons les connaissances scientifiques concernant les pratiques agroécologiques basées sur la biodiversité contribuant à « régénérer le Vivant », i.e. réduisant les impacts mais aussi en fournissant des services à la société. Nous proposons ensuite de mobiliser le référentiel « Planet-score » comme indicateur synthétique de ces pratiques. Il comprend quatre sous-indicateurs : climat, biodiversité, pesticides et bien-être animal. De cette manière, la règle des 3V est enrichie d’un indicateur de régénération du Vivant permettant d’évaluer les impacts environnementaux de l’assiette. (R.A.)
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