Résumé :
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Continuité et discontinuité ne sont pas pour Bachelard dans un rapport d’exclusion ou d’opposition. La continuité est l’expérience d’une durée composite et dynamique. La pratique en psychiatrie infanto-juvénile, à la recherche d’une mobilisation psychique du sujet, doit prendre en compte la temporalité de l’enfant au décours de son développement, l’analyse psychopathologique, l’environnement. L’élaboration des projets de soins, dans leur complexité et leur diversité, repose sur une pensée non linéaire et un travail de liaison psychique. L’institution en est un outil incontournable. L’évolution des organisations de soins en pédopsychiatrie publique, qui se consacre aux situations les plus graves, devrait en découler.
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