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Résumé :
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L'opinion publique a été sensibilisé aux grandes disettes du Sahel ; elle sait que les gens y sont malnutris, que leurs revenus sont insignifiants, que leur cadre de vie est rudimentaire ; on a moins insisté sur le manque d'instruction, la rigueur des interdits sociaux, l'hypertrophie des familles, la distribution inégale des terres, le chômage, la faible espérance de vie, toutes cause qui limitent la posibilité d'amélioration des conditions d'existence à court terme. Enfin, peu de publicité ont souligné l'impact des grandes endémies tropicales : paludisme, bilharziose, filarioses, lèpre, trypanosomiase... sur la qualité de vie des habitants et l'évolution économique et sociale. Il est donc urgent d'investir dans l'homme du Sahel, en l'aidant sans contraindre, sans dénaturer sa culture, en le faisant évoluer dans les plus simples habitudes d'hygiène et de prévention, tout en sachant qu'il a fallu, chez nous, plusieurs siècles, pour atteindre un niveau sanitaire acceptable et une vie moyenne de 70 ans. (Introduction)
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