Résumé :
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Les eaux pluviales urbaines sont reconnues comme une source majeure de contamination diffuse des milieux aquatiques. Mais, si les activités anthropiques telles que la circulation automobile ou le chauffage urbain ont été étudiées dès les années 1980 pour leur contribution à la contamination du ruissellement urbain, le rôle des émissions par les matériaux de construction constituant l’enveloppe bâtie n’a été pleinement appréhendé que de façon plus récente. Outre les métaux issus de la corrosion des matériaux métalliques omniprésents dans l’environnement urbain, l’usage croissant de matériaux polymériques (huisserie, membrane d’étanchéité, bardage, réseaux de drainage, peintures et revêtements organiques) est à l’origine d’émissions d’un large panel de micropolluants organiques, dont certains présentent des risques pour les écosystèmes récepteurs.
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