Résumé :
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L'AP-HP a posé la première pierre du premier centre de santé dédié à la protection de l'enfance, Asterya, en présence d'un aréopage d'institutionnels, ministres, parlementaires, élus locaux, mécènes. La Ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles a souligné son voeu de voir ces centres se multiplier en région. La situation sanitaire de ces enfants est catastrophique, en dépit des lois successives, et notamment celle du 14 mars 2016, imposant un bilan de santé à l'entrée dans le dispositif de protection de l'enfance, au cours duquel des soins sont éventuellement prescrits. Les enfants concernés sont victimes de négligences et/ou de violences, qui ont des conséquences graves sur leur santé. Ils sont aussi parfois en situation de handicap (25 % des enfants confiés ont une notification MDPH) ou atteints de pathologies et troubles chroniques. Le besoin de soin est donc majoré par rapport à la population générale, pour des enfants qui n'ont personne pour les défendre ni aller chercher des ressources soignantes là où elles se trouvent. (R.A.)
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