Résumé :
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Des penseurs en philosophie, droit, médecine, éthique, des experts en psychologie, psychiatrie, cancérologie, neurologie, des praticiens des hôpitaux et en libéral, des spécialistes des urgences, des réanimations, des soins palliatifs, d’anciens ministres, hauts-fonctionnaires, présidents d’instances consultatives, responsables associatifs tous liés au système de santé et au monde du soin, sans oublier des personnes malades et leurs proches : telles sont les voix qu’a réunies Emmanuel Hirsch dans cet ouvrage. Ces voix nous demandent de répondre avec elles à la question exigeante que la fin de vie pose à notre démocratie. Est-elle capable de ne pas concevoir la mort comme un simple événement biologique mais comme un fait social, un acte culturel, une expérience qui met à l’épreuve nos représentations et nos institutions ? En mesure de ne pas être inféodée à la seule logique économique ou utilitariste ? À même d’ouvrir un chantier qui ne pourra être clos tant qu’une femme, qu’un homme continuera à décéder seul, anonyme, invisible, réduit à un faux choix ? Récusant une loi aveugle qui cultiverait l’indifférence jusqu’à nier la liberté, cet ouvrage invite à une vigilance démocratique fondatrice d’une éthique de la personne, de la délibération et de la solidarité. (extrait 4ème couv.)
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