Résumé :
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Le diabète gestationnel, défini par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), comme une intolérance au glucose de sévérité variable, apparaissant ou diagnostiquée pour la première fois pendant la grossesse, est en passe de devenir une problématique majeure de santé publique. Cette pathologie qui survient généralement au cours du deuxième ou troisième trimestre de la grossesse, résulte d’une résistance accrue à l’insuline induite par la production placentaire de TNF-α (Tumor Necrosis Factor-α), d’hormone lactogène placentaire, d’hormone de croissance et de l’augmentation des taux sanguins de cortisol et de progestérone. Une hausse de 30 % de la production endogène basale maternelle de glucose hépatique est également constatée. La rémission « apparente » est observée dans la majorité des cas après l’accouchement. Cependant, l’impact du diabète gestationnel sur la santé, maternelle et infantile, future est majeur, justifiant une attention particulière dans la prise en charge. Il est donc important de ne pas banaliser cette pathologie. (R.A.)
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