Résumé :
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S'il fut un temps où l'on pouvait analyser le droit des professions de santé aux seuls prismes du monopole médical et de la primauté des médecins institués par l'omnivalence du diplôme, les questionnements que ces professions suscitent en 2024, dans leur organisation comme leurs pratiques, dépassent largement les réflexions sur une architecture restée quasiment inchangée depuis la fin du XIXe siècle. Au-delà de la singularité de chacune des professions de santé - professions médicales, auxiliaires médicaux et autres professions du livre III de la quatrième partie du code de la santé publique -, il importait, pour comprendre les enjeux et marges d'évolution, d'interroger les cadres juridiques communs de professions également réglementées par les pouvoirs publics, d'étudier leurs trajectoires conjointes et leurs mutations parallèles, dans un système de santé lui-même sous tension, en état de crise permanente, et appelé à répondre aux défis du siècle, vieillissement de la population, apparition de nouveaux acteurs, empire croissant du numérique. (Extrait de l'avant-propos de I. Poirot-Mazères)
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