Résumé :
|
Arts, enseignement, finance, aéronautique, défense, médecine, biologie…, les disciplines impactées par le déploiement des outils d’intelligence artificielle sont nombreuses. Et en la matière, la recherche scientifique, et plus particulièrement la publication scientifique, ne fait pas exception. Si l’intelligence artificielle n’est pas une discipline récente, puisqu’elle a été développée dans les années 1950, c’est en particulier le déploiement auprès du grand public de l’intelligence artificielle (IA) dite générative, fin 2023, avec l’arrivée de l’agent conversationnel ChatGPT, de l’entreprise OpenAI, qui sème la discorde parmi la communauté scientifique. Une technologie à la fois attractive, qui offre des perspectives intéressantes permettant, notamment, d’automatiser certaines tâches par la quantité de données traitées par la machine et de réaliser ainsi un gain de temps considérable, mais également alarmante par les nombreux problèmes qui résultent de son utilisation : biais, plagiat, non-citation de sources, désinformation, boîte noire rendant opaque le processus de décision qui a été rendu, pour n’en citer que quelques-uns. (R.A.)
|