Résumé :
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La sexualité a fait l’objet d’un déni qui s’est avéré intenable avec l’évolution de la société, l’apparition d’inquiétudes nouvelles avec le VIH. Dans le domaine de la perte d’autonomie liée à la maladie, au handicap ou à l’âge, les personnes adultes ont, voire sont souvent supposées incapables de vivre leur propre vie de famille. Cette façon de voir contraste avec l’affirmation des droits fondamentaux de toute personne dans une société démocratique. Pour autant, les professionnels peuvent se sentir gênés dans leurs activités d’accompagnement et face aux projets de reconnaissance de la fonction d’aidant ou d’assistant sexuel. Ces questions ont pris une nouvelle actualité avec le lancement, en 2017, de la « première stratégie nationale de santé sexuelle ». Il existe désormais un cahier des charges pour doter chaque région d’un « centre ressource vie intime, affective, sexuelle et de soutien à la parentalité des personnes en situation de handicap ». Enfin, la Haute Autorité de santé se penche sur la définition d’une recommandation de bonnes pratiques professionnelle dédiée à un accompagnement adapté aux attentes des personnes en grandes difficultés.
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