Résumé :
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Il est assez simple, pour chacun, de comprendre que l’activité d’un hôpital se poursuit quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit. Cela est d’autant plus facile lorsqu’on a été soi-même « patient ». Dormir dans une chambre d’hôpital, souvent relié à des perfusions et autres appareils, en proie à des sensations inconfortables, nous rend plus vulnérable, donnant une autre couleur, une autre intensité, à la tombée de la nuit. Des nuits rythmées par des expériences « sons et lumières » : les équipes qui parlent, les chariots qui roulent, les pas feutrés, les sonnettes qui résonnent de leur cri strident, les torches qui déambulent toutes les deux heures, pour voir si tout va bien. Au bout de ces petites lumières, des soignants, dont la compétence mais aussi la posture peuvent faire basculer votre expérience et façonner votre vécu pour longtemps. Il faut imaginer toute une équipe, et plusieurs métiers, œuvrant en horaires de nuit pour permettre la continuité et la qualité des soins. Les cadres de santé savent combien il peut être complexe de trouver des volontaires pour s’engager dans ce mode d’exercice singulier, à contretemps de nos rythmes biologiques, sociaux et familiaux...
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