Résumé :
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L'organisation des soins de premier recours évolue du fait d'un manque de médecins et de leur répartition génératrice de « déserts médicaux ». Face à ce constat, la répartition des presque 20 000 officines de façon équitable sur l'ensemble du territoire français présente des atouts pour faciliter l'accès aux soins de premier recours. Ainsi, le législateur a élargi ces dernières années les missions du pharmacien d'officine. Cette stratégie qui place le pharmacien d'officine comme un acteur majeur de la lutte contre les inégalités territoriales d'accès aux soins présente néanmoins des faiblesses du fait, d'une part, du défaut d'attractivité de la formation de pharmacie lié aux différentes réformes d'accès aux études de santé, et d'autre part, des conséquences de l'évolution des missions et de la formation initiale des pharmaciens en France alors que croît le nombre de pharmaciens de nationalité française titulaires d'un diplôme de pharmacien obtenu dans un autre État membre de l'Union européenne. (R.A.)
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