Résumé :
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Les médicaments biosimilaires ont permis de réaliser d’importantes économies depuis leur introduction sur les marchés. Cependant en France, l’objectif de substitution à 80 %, inscrit dans la Stratégie nationale de santé 2018-2022, n’est pas atteint. Malgré des données de sécurité et d’efficacité rassurantes, certains médecins et patients ont encore des réticences à l’utilisation de ces produits. Cet article revient sur l’évolution des règles de prescription et de dispensation de ces médicaments biologiques similaires à leurs spécialités de référence, et fait l’état des lieux des mesures incitant à leur utilisation. Alors que la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024 a réintroduit le droit de substitution des biosimilaires par le pharmacien, leurs perspectives d’avenir en France sont évoquées. (R.A.)
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