Résumé :
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La présence de résidus de médicaments dans les eaux de surface et les eaux souterraines est démontrée en France comme dans le reste du monde. La législation européenne sur l’eau impose le contrôle de certaines substances dites prioritaires dans les eaux souterraines et les eaux de surface, ainsi que la surveillance d’un nombre croissant d’autres substances, dont des médicaments. Lors d’une demande d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament (AMM), une évaluation de ses risques potentiels pour l’environnement est exigée. Cette estimation initiale, obtenue par calculs à partir de données de laboratoire, peut être différente de ce qui sera observé ultérieurement dans l’environnement. Pour contourner les obstacles liés au coût du recueil des données sur le terrain et à l’approximation des calculs des dossiers d’AMM fournis par les firmes, une équipe suédo-italienne a développé un outil pour mesurer l’impact environnemental prévisible des médicaments en tenant compte des données de consommation médicamenteuse. (R.A.)
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