Résumé :
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À la différence de la pollution de l’air extérieur, celle de l’air intérieur est restée relativement méconnue du grand public jusqu’au début des années 2000. Les différents plans nationaux santé environnement (PNSE) ont mis en évidence une réelle volonté des pouvoirs publics de réduire l’exposition des Français à la pollution de l’air intérieur. À ce jour, l’ensemble des acteurs en santé environnementale s’accorde sur les recommandations de réduction à la source des émissions de substances toxiques, ainsi qu’un meilleur renouvellement de l’air intérieur. Il existe toutefois un levier supplémentaire, celui de la formation et de l’information, tout aussi important, afin de permettre à chacun de comprendre les enjeux en santé environnementale et de réduire en toute connaissance de cause les risques pour la santé dans le cadre d’une démarche globale « One Health ». Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire de continuer les actions de prévention, promotion et sensibilisation en santé environnementale auprès des établissements recevant des jeunes publics (qu’ils aient été sensibilisés ou non). En effet, certains paramètres internes ou externes aux structures (tels que la Covid-19) peuvent nuire aux actions de changement précédemment mises en place. (R.A.)
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