Titre : | Les morts maternelles en France. Mieux comprendre pour mieux prévenir : 7e rapport de l’Enquête nationale confidentielle sur les morts maternelles (ENCMM) 2016-2018 |
Auteurs : | Catherine Deneux-Tharaux ; Monica Saucedo ; Équipe EPOPé. Inserm (Paris, FRA) ; Comité national d’experts sur la mortalité maternelle (CNEMM) (FRA) |
Type de document : | Rapport |
Editeur : | Saint-Maurice [FRA] : Santé Publique France, 2024/04 |
ISBN : | 979-10-289-0902-4 |
Description : | 232p. / tabl., fig. |
Langues: | Français |
Mots-clés : | Mère ; Mortalité ; Mortalité maternelle ; Décès ; Grossesse ; Accouchement ; Facteur ; Facteur risque ; Suicide ; Appareil circulatoire [pathologie] ; Hémorragie obstétricale ; Mortalité évitable ; Enquête ; Enquête épidémiologique ; Donnée statistique ; Santé maternelle & infantile ; Inégalité sociale ; Inégalité sociale de santé (ISS) ; Age ; Migrant ; Population défavorisée ; Femme enceinte ; Département et région d'outre mer (DROM) ; France |
Résumé : | Entre 2016 et 2018, 272 morts maternelles ont été enregistrées en France, soit une mort maternelle tous les 4 jours et un ratio de mortalité maternelle considérée jusqu’à un an de la fin de la grossesse de 11,8 décès pour 100 000 naissances vivantes, sans diminution par rapport aux périodes précédentes. Le suicide devient la première cause de mortalité maternelle considérée jusqu’à un an après la fin de la grossesse, et les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité maternelle considérée jusqu’à quarante-deux jours. Ce profil rappelle que la santé des femmes enceintes dépasse la sphère strictement obstétricale. Il existe des inégalités sociodémographiques de mortalité maternelle : – le risque de mortalité maternelle augmente avec l’âge des femmes de façon marquée à partir de 35 ans ; – la mortalité des femmes migrantes est 2 fois celle des femmes nées en France ; – les femmes socialement vulnérables sont 1,5 fois plus représentées parmi les femmes décédées. Territorialement, les DROM se distinguent par un niveau de mortalité équivalent à 2 fois celui de l’Hexagone. L’analyse du parcours des femmes décédées montre qu’une amélioration est possible, car plus de la moitié des décès maternels sont considérés comme probablement ou possiblement évitables et dans deux tiers des cas, les soins dispensés n’ont pas été optimaux. Les facteurs d’évitabilité identifiés mettent l’accent sur l’importance de la prévention, du dépistage, et de la prise en charge coordonnée et multidisciplinaire depuis la période préconceptionnelle jusqu’aux mois après l’accouchement, dans toutes les sphères de la santé de la femme. L’analyse qualitative des décès maternels a permis au comité d’experts de dégager 30 messages-clés ciblant les éléments des soins et de leur organisation à améliorer, en particulier pour une meilleure prise en compte de la santé mentale et cardiovasculaire dans l’accompagnement des femmes enceintes et ayant accouché. |
En ligne : | https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-cardiovasculaires-et-accident-vasculaire-cerebral/maladies-vasculaires-de-la-grossesse/documents/enquetes-etudes/les-morts-maternelles-en-france-mieux-comprendre-pour-mieux-prevenir.-7e-rapport-de-l-enquete-nationale-confidentielle-sur-les-morts-maternelles |
Documents numériques (2)
Rapport_Mort_Maternelle URL |
Synthese_Mort_Maternelle URL |