Résumé :
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Comment repenser les manières de vivre dans les territoires en intégrant le cadre contraignant des limites planétaires ? Dans un contexte où l’idéal de croissance et le modèle de la société de consommation ne sont plus tenables, les auteurs partent du postulat que des villes durables ne peuvent voir le jour que sur la base d’une économie de proximité et des communs. Ils proposent d’esquisser un mode d’habiter du local au global en distinguant cinq échelles ou glomos : le voisinage ou le village, le quartier ou la petite ville, la grande ville ou la petite région, la grande région et la planète. Ce nouveau modèle reposerait sur la réduction du temps de travail pour mieux se consacrer à la collectivité, la réduction des distances, l’optimisation des transports, la création de nombreux espaces publics et le choix de la qualité et non de la quantité. Les auteurs traitent aussi bien de l’organisation du logement proprement dit et des infrastructures (transports, locaux industriels…) que des activités (production, éducation, culture…). Une deuxième partie recense des expériences menées en ce sens en Suisse alémanique, en Autriche et en Allemagne. (4ème couv.)
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