Résumé :
|
La protection juridique des personnes vulnérables a évolué vers une reconnaissance plus importante des droits et libertés fondamentales comme socle essentiel à une humanité plus juste. Aujourd'hui, la prise en considération des souhaits, des préférences et du respect des modes de vie de ces personnes a largement été consacrée à l'échelon national et international. Toutefois, ces avancées significatives ne sont pas toujours suivies d'effet dans la pratique. Trop d'acteurs les considèrent, à tort, comme des incapables majeurs, alors même que le droit leur a reconnu la pleine capacité de réaliser un certain nombre d'actes, seuls, sans le recours au protecteur. Déconstruire ces représentations fortement ancrées dans l'inconscient collectif est un enjeu essentiel pour que naissent de nouveaux rapports plus respectueux de la personne humaine. (R.A.)
|